Le ciment raconte l'ancrage, la construction puis la déconstruction de l'espace public. Dans le processus créatif, il parle de cette matière à bâtir, partir du chaos jusqu'à l'élaboration de l'objet. Il image la partie dure, le choc de la poésie contre l'agressivité urbaine, il interroge l'inutile, les objets qui échouent sur les trottoirs, ces chaises qui ne devraient pas faire œuvre mais que l'on choisit de mettre en lumière et d'exposer. Les lits posés à même le sol en extérieur parlent de nos vulnérabilités mais, à l'image du végétal qui pousse entre les briques, ils racontent nos capacités de résistance.